SABBAT -LES FETES-LES ALIMENTS-LES BOISSONS

 

 

a) Le shabbat, les néoménies, les fêtes.

 

Ecoutons Shaoul enseigner sur le sujet :

« Ne laissez personne vous juger pour la nourriture, pour la boisson, ou à propos d'une fête, ou de néoménies, ou de shabbat. Ce n'est que l'ombre de ce qui vient ; mais le  corps, c’est le messie. »
(Colossiens 2, 16-17).


Les fêtes religieuses encore appelées "rendez-vous", les nouvelles lunes et le shabbat rythment le calendrier hébreu et toute la liturgie juive traditionnelle. Les fêtes juives que sont Rosh Hashana
(le Nouvel an Juif), Yom Kippour (le Jour du Grand Pardon), Soukôt (la fête des Cabanes), Hanoucca (la fête des Lumières), Pourim (la fête des Sorts), Pessah (la fête de Pâques) et Shavouôt (la fête des Semaines) annonçaient toutes les grandes étapes de la mission salvatrice du Mashiah Yéshoua.

 

La fête des semaines, Shavouôt, qui célèbre le don de la Tora, préfigurait la venue de la Rouah Ha Kodèsh, du Souffle sacré, annoncé depuis longtemps par Yoel l’Inspiré.

Yom Kippour, le jour du grand pardon, le sacrifice de notre Adôn Yéshoua sur la croix. Le Seder de Pessah, également augurait le repas "pascal", etc.
Depuis lors, les fêtes juives traditionnelles ont revêtu un caractère historique. De fait, leur célébration est devenue facultative.

 

Ces fêtes n’étaient, en réalité, que l’ombre de la mission du Mashiah. Or nul n’est sans ignorer ce qu’est une ombre. Une ombre est par définition une sombre et parodique représentation de la réalité.

Pour preuve, il est impossible à partir de l’ombre d’une personne de déterminer avec exactitude la couleur de sa peau, de ses yeux ou de ses cheveux ! Ainsi, bien aimés, que personne donc ne vous juge à propos de l’ombre du corps de notre Adôn Yéshoua.

 

Le shabbat, jour consacré à Elohîm, a été institué par la Tora de Moshè pour enseigner aux Yéhoudîm à mettre un terme dans leurs activités et dans le temps pour se consacrer à Elohîm seul. Mais dans l’usage, les Yéhoudîm ont placé le shabbat au dessus de l’homme. Alors que le shabbat, à l’origine, a été institué pour l’homme et non le contraire. Et ce n’est pas notre Adôn Yéshoua qui dira le contraire :

« Le shabbat est fait pour l'homme, et non l'homme pour le shabbat. Ainsi le fils de l'homme est l’Adôn même du shabbat. »
(Marc 2, 27-28).

Si les fêtes juives traditionnelles annonçaient l’œuvre mais aussi les différentes étapes de la mission salvatrice de l’Adôn Yéshoua, les dates des fêtes chrétiennes (officielles) du calendrier grégorien tiennent, quant à elles, plus du paganisme gréco-romain que des fêtes bibliques juives. En 325 au concile œcuménique de Nicée, l’empereur romain Constantin a su faire, pour canaliser le courant messianique qui secouait son royaume, une astucieuse fusion des dates, des rituels et symboles païens dans la doctrine messianique alors en pleine expansion. De ce lot, l’anniversaire du dieu Mithra -dieu solaire de la Perse antique, l’actuel Iran. Son anniversaire était célébré le 25 Décembre en Grèce et dans la Rome antique mais a été, pour les raisons que nous vous avons exposées tantôt, rebaptisé "Noel" et, par la suite, assimilé à la naissance du Messie.

Le jour du 25 Décembre est donc considéré comme le référent du calendrier conventionnel. Pourtant contre toute logique, la fête du nouvel an est célébrée le 1er Janvier et non le 25 décembre. Pourquoi ? Ecoutons les boniments qu’avancent les exégètes catholiques pour tenter de masquer cette évidence : "Dans le Judaïsme, la circoncision a lieu au 8ème jour du nouveau-né mâle, en présence de dix hommes adultes et est un rite fondateur. Il marque l'entrée du nouveau-né mâle dans la communauté des hommes. Dans le christianisme, la circoncision du Christ est célébrée chaque année le 1er janvier (8 jours après, or il est né symboliquement un 25 décembre) et cette date-là et non sa naissance qui marque l'entrée du « christ » dans la communauté des hommes et le début de l'an 1. Cette date était, jusqu'en 1970, inscrite comme la Saint Prépuce dans le calendrier grégorien."

 

Or la fête du nouvel an fut instituée par Jules César depuis 45 avant notre ère. Les fonctions de Pontifex Maximus qu’il exerça dès sa prise de pouvoir, comportaient la fixation du début de chaque année. César la met à profit pour réformer le calendrier romain, dont il fixa le début en Janvier. Le mois de Janvier est éponyme à Janus -dieu romain des portes. L’histoire de la fête dite du "Saint Prépuce" qui fut aussi une relique vénérée, n’est rien d’autre qu’une mascarade de l’Eglise romaine pour dissimuler l’occultisme de cette fête romaine, à l’origine célébrée en l’honneur de Janus, et instituée par Jules César. La célébration du nouvel an est, comme d’ailleurs la plupart des fêtes du calendrier conventionnel, une cérémonie d’origine occulte.

 

Si vous êtes du Messie Yéshoua, ne vous laissez plus asservir encore par ces choses infirmes : l’observation des jours, des mois, des saisons et des années, selon qu’il est aussi écrit :

« Maintenant pénétrant Elohîm, ou plutôt étant pénétré par Elohîm, comment retournez-vous de nouveau à des éléments infirmes et indigents, auxquels vous voulez de nouveau encore vous asservir? Vous observez les jours, les mois, les saisons et les années. Je frémis pour vous d’avoir moi-même  travaillé en vain parmi vous. »
(Galates 4, 9-11).

 

Depuis le temps de Yohanân Ha Matbil, ceux qui frémissent d’Elohîm se prosternent devant le Père dans le Souffle et la vérité. Aussi les repères du calendrier Grégorien ou conventionnel ne sont-ils pas ceux d’Israël mais ceux de Rome. Les fêtes de ce calendrier perpétuent sous cape la pensée et les symboles de l’antique culte (des éléments) de la nature. Le monde entier, comme pouvait dire le Shaliah Yohanân, est plongé dans le CRIME !

  

b) Les aliments et les boissons impures

Des prescriptions particulières relatives à la nourriture et la boisson, données dans la Tora, animent jusqu’aujourd’hui les habitudes culinaires des Yéhoudîm. En effet, il y a dans la Tora de Moshè une liste d’animaux (reptiles, animaux à sabots, volatiles, chauve-souris, poissons…) déclarés impurs à la consommation, et d’autres déclarés purs. Toutes ces mitsvôt charnelles de la Tora de Moshè, à l’instar de la plupart des fêtes traditionnelles juives, n’étaient que des mesures provisoires valables jusqu’au temps de la réforme du Judaïsme traditionnel.

 

Le Shaliah Shimôn KEPHA (Pierre) fut le premier à réaliser cela :


« KEPHA monte sur la terrasse pour prier, à la sixième heure. Et c’est, il a faim et désire manger. Tandis qu’ils préparent, c’est une extase sur lui. Il contemple le ciel ouvert. Un objet descend vers la terre, comme une grande nappe liée aux quatre coins. Dedans, il y a tous les quadrupèdes, les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et c’est une voix vers lui: "Lève-toi, Petros, immole et mange." Petros dit : "Pas du tout, Adôn, parce que je n’ai jamais rien mangé de contaminé et d’immonde."Une voix lui dit une deuxième fois: "Ce qu’Elohîm purifie, ne le traite pas de contaminé." Et c’est ainsi trois fois; puis, vite, l’objet est enlevé au ciel.» (Actes 10, 9-16).

 

C’est fort de cette révélation que le Shaliah Shaoul avait enseigné, concernant la consommation d’aliments et de boissons, ceci :


« Tout ce qui se vend à l’étal, mangez-le sans rien discriminer en conscience. Oui, à IHVH-Adonaï, la terre et sa plénitude. »
(1Corinthiens 10, 25).


A Timothéos, il avait dit :

« Toute créature d’Elohîm est belle, et rien n'est à rejeter, s’il est pris dans l’action de grâce. Oui, la parole d’Elohîm et la prière le sacralisent. » (1Timothée 4, 4-5).

Existerait-il encore, selon vous, dans le B’rit Hadasha en Yéshoua, des aliments et des boissons impures ? Loin s’en faut ! Tout est consacré par la prière.

  Pour autant, les règles spéciales d’abattage demeurent toujours en vigueur dans le B’rit Hadasha, le Pacte Neuf en Yéshoua. En effet, il est strictement interdit aux Yéhoudîm et aux Messianiques de consommer de la chair d’animaux étouffés et des viandes sacrifiées aux idoles ; selon qu’il est écrit dans le livre des Actes :


« Le souffle sacré et nous-mêmes, nous avons cru bon de ne pas vous imposer d’autre charge que celles-ci, qui sont nécessaires : vous abstenir des viandes sacrifiées aux idoles, du sang, de la chair étouffée et de la puterie. Si vous vous gardez de cela, vous agirez bien. Portez-vous bien ! » (Actes 15, 28-29).

Ou encore Képha :


« Ainsi je juge, moi, qu’il ne faut pas perturber ceux des goîm qui se tournent vers Elohîm. Mais il faut seulement leur mander de s’éloigner des impuretés des idoles, de la puterie, de la chair étouffée et du sang. » (Actes 15, 19-20).

 

LES FRERES MESSIANIQUES

 
 
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