MINISTERE DE LA FEMME


 

La femme peut-elle enseigner dans la Communauté des Consacrés ? Certainement pas ! Car selon les Ecrits, cela ne lui est pas permis :

« Je ne permets pas, pouvait dire Shaoul (Paul), à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'initiative avant l’homme; mais d’être en silence. » (1Tim.2, 12).

 

De Matyah au livre du Découvrement, à aucun moment, il n’est fait mention "d’apostresse", de doctoresse, de "pasteuresse" ou de quelque chose du genre dans la communauté des consacrés primitive des Envoyés qui ont, par ailleurs, posé sous la direction du Souffle sacré, le Souffle de vérité, les incorruptibles et atemporels fondements de l’Annonce de Iéshoua le Messie.

 

Pour les féministes avérées, cette recommandation de l’Annonce ne serait qu’une injustice à l’égard de la femme, des dispositions propres aux coutumes phallocrates et misogynes d’Asie mineure qui méritent bien d’être adaptées aux réalités de notre siècle d’égalité de sexe. Mais qu’en est-il pour de vrai ? Shaoul nous donne dans cet extrait qui suit, les raisons de cette disposition : « Adam a été formé le premier, puis Hawa. Adam n’a pas été séduit, mais  la femme, qui, séduite, est née à la transgression. » (1Tim 2, 13-14).

 

Pour autant il n’est pas interdit à la femme d’exhorter, d’encourager, d’édifier ou d’annoncer. Assurément pas ! Il lui est seulement demandé d’œuvrer pour l’Adon dans les limites qui lui ont été assignées par l’Annonce. Pour autant la femme doit être au service de la Communauté des Consacrés, comme le fit la dénommée Phoebé de la communauté de Cenchrées que l’envoyé Shaoul cita en exemple dans sa lettre aux romains (Rom.16, 1).

 

 La femme peut également prophétiser néanmoins la tête couverte, selon qu’il est écrit : « Toute femme qui prie ou transmet son inspiration la tête découverte, déshonore sa tête ; oui, comme si elle était rasée. Si donc la femme n’est pas voilée, qu’elle se tonde aussi ! Mais si c’est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée qu’elle se voile. » (1 Cor.11, 5-6).

 

Ce qui n’est absolument pas le cas pour l’homme, suivant qu’il est dit : « Car l’homme n’est pas obligé de se voiler la tête : il est l’image et la gloire d’Elohîm; la femme est la gloire de l’homme » (1Cor.11, 7).

 

Serait-ce de la discrimination ? Aucunement ! Ecoutons plutôt Shaoul nous en donner les raisons : « L’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme vient de l’homme. L’homme aussi n’a pas été crée pour la femme, mais la femme pour l’homme. Aussi la femme doit avoir sur la tête un pouvoir, à cause des messagers. » (1Cor.11, 8–10).

 

Cependant dans l’Adon, l’homme et la femme sont complémentaires, car si la femme a été prise de l’homme, l’homme aussi naît de la femme et tout vient d’Elohîm. Toutefois cette complémentarité ne modifie en rien la hiérarchie dans l’ordre de la création, et encore moins la tenue de la femme dans la communauté : « Jugez donc vous-mêmes, disait Shaoul, convient-il pour une femme de prier Elohîm la tête non voilée ? » (1Cor.11, 13).

 

Malgré toutes les injonctions de Shaoul, certains affirment quand même, tout en s’appuyant sur ce verset qui suit, que la femme dans la communauté devrait se découvrir la tête pour prier ou prophétiser. Car, pour eux, la chevelure lui aurait été donnée comme voile. Et c’est là que les traductions courantes de la bible font pécher plusieurs. Dans la traduction d’André Chouraqui, plus proche de la pensée hébraïque, il est écrit : « Mais la femme qui porte de longs cheveux, c’est pour elle une gloire, parce que la chevelure lui a été donnée en guise de parure. » (1 Cor.11, 15). Sa traduction tire ainsi au clair toutes les allusions et interprétations faites à ce sujet.

 

La lecture du verset 14 du même chapitre facilite même la compréhension du texte : «La nature elle-même ne vous apprend-elle pas que c’est un déshonneur pour l'homme d’avoir de longs cheveux ? Mais la femme qui porte de longs cheveux, c’est pour elle une gloire, parce que la chevelure lui a été donnée en guise de parure. » (1 Cor.11, 15).

 

Lorsqu’une femme a les cheveux rasés, cela a tendance à lui donner des traits masculins. De même lorsqu’un homme garde les cheveux longs, ç’a tendance à l’efféminer. Ce qui le déshonore. Voilà qui est suffisamment clair !

 

Maintenant je voudrais savoir de vous une chose : serait-ce à l’Annonce de s’adapter à nos coutumes respectives et à notre époque ? Ou à nous de nous adapter à l’incorruptible et atemporel Annonce de Yéshoua le Messie qui est, au risque de me répéter, le plan de salut de l’humanité ? Si la Tora de Moshè exigeait des prosélytes d’adopter les us et coutumes des Juifs charnels, à fortiori l’Annonce n’exigerait-il pas des consacrés (les Juifs spirituels) de marcher précautionneusement selon les enseignements de Iéshoua sans rien y ajouter ou retrancher ?

 

Shaoul, à ce propos, prévenait son lectorat en leur disant : « Si un homme veut contester, nous n'avons pas cette coutume, et les communautés d’Elohîm non plus ». (1 Cor. 11, 16). Dans ce verset qui suit, Il pousse la hardiesse encore plus loin en disant : « Est-ce de chez vous qu’est sortie la parole d’Elohîm ? Est-ce chez vous seuls qu’elle est présente? Si quelqu'un croit qu’il est inspiré ou mû par le souffle, il pénétrera que ce je vous écris est un ordre de l’Adon. Si quelqu’un l’ignore, qu’il ignore ! »  (1 Cor.14, 36-38).                

 

La lettre de Shaoul aux corinthiens, bienheureusement, ne s’adressait pas qu’aux seuls adeptes de Corinthe, mais aux consacrés à Iéshoua le Messie, appelés consacrés, avec tous ceux qui invoquent en tout lieu le nom de l’Adon Yéshoua le Messie. (1Cor.1, 2). Les recommandations de cette lettre sont autant valables pour les corinthiens convertis de l’époque que pour nous qui, aujourd’hui encore, invoquions le nom de l’Adon Yéshoua le Messie.

 

Plusieurs en lisant ces lignes nous traiteraient sans nul doute de machos endurcis, de phallocrates, de misogynes, de complexés et que sais-je encore ? Alors que nous nous évertuons simplement à enseigner comment maintenir le vrai équilibre des choses, à manifester ce qui est conforme à l’Annonce. Pour ceux qui ne le savent pas ou pour ceux qui feignent de l’ignorer, il existe une hiérarchie dans l’ordre de la création qui garantit son équilibre : Elohîm d’abord, le Messie ensuite, l’homme et enfin la femme. Chacun à son rang et à sa place, selon qu’il est écrit : « La tête de tout homme, c’est le Messie, la tête de la femme, c’est l'homme ; la tête du Messie, c’est Elohîm.» (1 Cor.11, 3).

 

D’où cette disposition de la femme dans la communauté des consacrés que recommandait Shaoul: « Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'initiative avant l’homme; mais d’être en silence. » (1Tim.2, 12).

 

La féminisation des ministères dans le christianisme s’oppose ouvertement à l’Annonce de Yéshoua le Messie. C’est un mouvement qui rame à contre courant de l’équilibre naturel des choses. Ça crève les yeux, c’est de la rebellion.


LA COMMUNAUTE MESSIANIQUE 

 
 
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